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Inspiration
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Mon principal thème d'inspiration est la recherche de l'abstraction dans le réel, souvent visible par transparence et par réflexion. Mon travail, réalisé sans trucage, ne semble pas être tout-à-fait de la photographie, mais sans être de la peinture non plus...

Pierre LANG, Photoplasticien - Curriculum Vitea

Pierre LANG
Avenue Clémentine 10
B-1190 Bruxelles
Belgique
Tel:    +32-475-620.479
Web:  www.plang.be
Email: plang@irisoft.be
Auto-portrait  

Je suis issu d'une famille d'artisants-encadreurs et de peintres Saint-Gillois du côté de ma mère.

Adolescent, je prends mes premières photographies avec l'appareil familial. Pour la famille, ma "réussite professionnelle" était LA priorité, coûte que coûte. En ce qui concerne l'Art, les encouragements parentaux privilégiaient la Peinture et non la photo.

Etudiant, je capture, la nuit, de lumineuses traînées en laissant l'obturateur de mon appareil ouvert dans la circulation nocturne ou pendant les tirs des feux d'artifices.

On me voulait universitaire ? Je deviens ingénieur. Autodidacte par nature ou par réaction, je m'implique dans divers secteurs très variés. Cela m'a curieusement conduit, via quatre virages professionnels à 90°, à faire un tour complet, comme pour revenir à la case départ après un long détour enrichissant. Une fois de plus, j'efface presque-tout et je continue avec l'acquis...

Obstiné, je deviens donc "vraiment" Photographe, Photographe-Peintre ou Peintre-Photographe après un long parcours professionnel parsemé de clichés saisis avec une passion étouffée m'apparaissant comme une forme de dilettantisme. Etape par étape, je décide de m'impliquer de plus en plus dans l'expression d'un tempérament artistique resté plus ou moins étouffé dans l'ombre pendant tout ce temps. Est-ce pour cette raison que je me suis mis à photographier mon ombre ?

Finalement est intervenu un genre d'accouchement sans douleur, à la fois prématuré et tardif. Je décide subitement, huit jours avant le début du Parcours d'Artistes de Saint-Gilles 2004, de participer au circuit des non-inscrits en exposant plus de 50 photographies réparties en quelques thèmes cohérents ayant tous une racine ou une interrogation commune : l'abstraction est-elle si abstraite que cela ?

Je remercie les nombreux visiteurs de cette première exposition pour l'accueil chaleureux qu'ils lui ont réservée et pour leurs encouragements... et le coup de coeur des autorités Saint-Gilloises qui m'ont ouvert les portes de la Maison Pelgrims en avril 2005.


Démarche artistique

Je n'ai pas UNE démarche artistique dans laquelle je serais cantonné. Car j'aime le monde multi-facettes et non l'homogénéisé. Car j'aime la liberté et non les classifications ou les étiquettes. A part, bien évidemment, celle de ne pas avoir d'étiquette. Vive le changement et le mouvement, même s'il est parfois parsemé d'embûches. Il faut donc s'attendre à une évolution rapide ou périodique de mon itinéraire...

Si je devais définir ma démarche artistique, je dirais que je cherche à matérialiser l'invisible, le fugitif ou l'éphémère. Le vent, les ronds dans l'eau, les vagues ou les nuages, les reflets dans l'eau, les couleurs éclatantes du monde que le monde endormi sur ses lauriers a perdu l'habitude de capter ou d'en remarquer l'existence-même... Jouer avec le non-vu. Rechercher l'abstraction dans le réel ou la réalité de l'absraction. Peindre avec un appareil au lieu d'un pinceau. Mémoriser ce qu'on ne peut détecter avec les cinq sens qu'à condition qu'ils ne soient pas anesthésiés par le bruit de fond intense et permanent de la civilisation développée. Cela exclut naturellement les images à sensation déclenchant chez le spectateur une émotion envahissante ou une poussée d'adrénaline irritante, qui permet principalement de prendre conscience qu'on est pas encore complètement éteint.

Pour moi, tout scientifique que je sois, la technique pour la technique ne m'intéresse pas. Ce qui excite ma curiosité autant que ma créativité c'est regarder, viser et capturer l'instantané. A de rares exceptions, pas de préparation, pas de mise en scène des sujets et des tirages. La technologie reste donc au second plan. La technique doit rester à sa place d'outil, sans devenir une fin en soi ni un moyen de faire des prouesses ou de créer un monde virtuel déshumanisé.

Si on se donne la peine de bien regarder, le virtuel existe bel et bien dans la réalité. L'abstraction est un sous ensemble de la réalité et non le contraire...

Se demander si pour refaire le monde, il suffit pas tout simplement de le regarder tel qu'il est mais avec un autre oeil sous autre angle, plutôt que d'essayer sans cesse de le formater dans le moule des croyances de l'époque...

Une originalité de mon travail est sans doute de laisser croire que je fabrique des images virtuelles, que je crée des images numériques de toutes pièces avec des logiciels informatiques spécialisés.

En réalité, il suffit de regarder la réalité multi-millénaire d'une façon inhabituelle, avec d'autres yeux. Chercher où se nichent les nuances qui existent entre la réalité, le virtuel et la réalité virtuelle... Et trouver que le virtuel n'est qu'une projection du réel...

Preuve que le monde n'est pas forcément tel que nous le croyons.

Mes images sont donc quasiment toutes imprimées sans trucages ni manipulations, avec peu ou pas du tout d'interventions lors du tirage. Elles sont simplement imprimées telles que je les ai saisies avec l'appareil. L'essentiel du travail se passe à la prise de vue, pour ne pas dire une fraction de seconde avant la prise de vue.

La seule "manipulation" de la réalité que je m'autorise actuellement est de modifier l'orientation de mes images... Car personne n'a jamais pensé à m'obliger à me tenir debout pour oberver le monde...

Boitiers numériques : Nikon D-70 et Fujifilm S2 Pro (6 et 12 Mégapixels)
Objectifs : Zooms Nikkor de 18 à 400 mm (équivalent 24x36 de 27 à 600 mm).
Tirages : Cadrage, retouches et contrôle de la balance des couleurs avec Photoshop.


Extraits du livre d'Or
Décidément, contrairement au dicton, il ne faut jamais croire ce qu'on voit ! Sur tes images, toujours du reflet, du voile, de la transparence, du souffle, du mystère. Et sur cette maison que je croyais éclairée de l'intérieur, et bien non, les volets fermés reflètent la lumière dorée d'un soleil lointain... Tu as capté des images qui ne se laissent pas capturer si facilement ! Merci pour cette belle expo ! (Henri M.)

Lorsque le soleil, lassé de se maintenir au zénith, aborde sa courbe crépusculaire, les ombres s'étirent. Quoi de plus banal, pense-t-on, que l'empreinte qui nous accompagne. Or c'est le moment privilégié que choisit l'ami Pierre. Il reconstruit l'ordinaire en le sublimant. Les fleurs s'associent à l'immatérialité de la silhouette pour devenir un corps vivant mi-réel, mi-virtuel. Un intense moment de poésie. Bravo Pierre. (Gerald L.)

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Parcours détaillé & Références

La page suivante concerne plus spécialement mon parcours professionnel.

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